La conférence a eu lieu vendredi 18 novembre 2022 à la salle de l’Union à Céret Y ont assisté environ 250 personnes (lycée de Céret ethabitants du Vallespir. La conférence a porté surtout sur le livre 1984 de George Orwell.
Le 18 novembre 2022, nous avons assisté à une conférence donnée par l’éditeur de Agone, Thierry Discepolo. Il a récemment réédité le livre à succès 1984 de George Orwell, publié par l’auteur pour la première fois en 1949. Ce fut son premier roman à succàs après avoir écrit de nombreux articles de presse. Mais, malheureuse-ment, il mourra 6 mois après la sortie de son livre, profitant donc très peu de sa notoriété.
Premièrement, parlons de l’auteur, de ce qu’il a vécu et ce qui l’a poussé à l’écriture ce roman qui continue d’émouvoir un large public.
En effet, il naquit en 1903 et a donc connu les première et seconde guerres mondiales. Grandissant dans la bour-geoisie britannique, il aura le dégoût de l’impérialisme . Evénements conséquents et représentatifs. En 1948, il commence l’écriture de son roman dystopique.
Dans « 1984 », un régime totalitaire est mis en place . Le dirigeant autoritaire se fait appeler « Big Brother « . C’est une image connue, il est inspiré de dictateurs tels Staline et Hitler. Big Brother supprime la liberté de presse. Mais pour aller plus loin, il en vient à suspendre la liberté de penser. Effectivement, les citoyens sont démunis de la possibilité de contester l’autorité, ils sont constamment observés et contrôlés. Mais comment ce régime peut-il empêcher les gens de penser, donc d’agir et de se rebeller quand telle est la nature humaine ? Pour cela, ce régime a peu à peu introduit un nouveau langage, appelé novlangue. Cette langue est extrêmement simplifiée pour qu’on ne puisse pas argumenter notre pensée. Sans penser et réfléchir, les citoyens deviennent en quelque sorte des esclaves obéissants face à leur leader. Si nous n’avons pas de mots pour l’exprimer, alors cette pensée n’a pas lieu d’exister et est impossible à exprimer. Enfin, sans liberté de penser, nous n’avons pas le pouvoir de la parole.
Pour transposer cette idéologie à celle du monde actuel, c’est-à-dire une liberté revendiquée et un régi-me strict, nous pouvons parler du régime communiste chinois , qui utilise le crédit social pour classer ses citoyens dans des secteurs, les bons, les mauvais, et même jusqu’à les exclure de leur société. Il les prive de libertés fondamentales comme celle d’expression, celle de presse qui est encadrée afin qu’on évite de critiquer le gou-vernement.
Ce n’est pas la seule comparaison que l’on pourrait faire. D’une autre façon, l’entreprise Amazon ou au-tres GAFAM dominent le monde et la société, économiquement et socialement parlant, par leur richesse et leur influence considérable, comme le fait « Big Brother » dans le roman de George Orwell.
Pour finir et conclure, cette conférence est intemporelle puisque les sujets évoqués s’adaptent à toutes les époques. Elle nous permet de prendre du recul sur la société actuelle et de réfléchir aux conséquences de l’abus de pouvoir et de la suppression de choix et libertés, de penser et d’expression.
Dans le monde de 1984, le dirigeant n’est d’autre que « Big Brother ». Cet homme prive la société de toutes libertés en la contrôlant complètement. La population est surveillée par des « télécrans », le gouvernement oblige la population à penser de manière minimaliste, avec des termes simples. Ils inventent une nouvelle langue, un nouveau dictionnaire, la « novlangue ». Ce dictionnaire rétrécit lors de chaque nouvelle édi-tion. D’autres mots que ceux présents dans la novelangue est puni par tortures physiques (chaise électrique). « Big Brother » gouverne le monde. Penser à l’encontre de ses idéologies revient à comploter contre lui. Par cela nous com-prenons une manipulation totale de la population , nous remontons des décennies en arrière où « Big Brother » forme à lui seul un régime totalitaire.
Le personnage principal du roman soit monsieur « Winston », un fonctionnaire de l’Etat « décide » de se rebeller et d’aller à l’encontre du gouverneur, en rencontrant une femme, en écrivant dans des carnets « un monde meilleur ».
Mille neuf centquatre-vingt-quatre et la novlangue
Dans le monde dystopique de Mille neuf cent quatre-vingt-quatre de Georges Orwell, l’unique parti du régime totalitaire mis en place instaure une nouvelle langue visant à exercer un plus large contrôle sur sa population.
L’objectif de la novlangue est de réduire au maximum le langage. Pour cela le Parti réédite régulièrement un dictionnai-re de novlangue- qui est la langue officielle – toujours plus mince, supprimant le plus de mots possibles considérés com-me inutiles. Un mot couverture englobe tous les synonymes, empêchant toutes nuances. Par exemple, nous pouvons citer le mot « bon » qui désigne, en plus de son propre sens les mots « génial », ou « merveilleux », « excellent », « fantastique » »….La seule nuance possible est permise pour « plusbon » et « doubleplusbon ». Son contraire, « mauvais » a été supprimé, ainsi que tous ses synonymes et remplacé par « inbon », « plusinbon » et « doubleplusinbon ». Ainsi le Parti cherche à limiter les moyens d’expression des individus, amenuisant leur capacité de penser et donc d’avoir un avis divergent à celui du Parti. Les individus ne peuvent plus critiquer.P renons l’exemple du mot « canelangue », adressé à un membre du Parti est un compliment sur son éloquence, à contrario, s’il désigne une personne extérieure au Parti, cela le tourne au ridicule . Il devient impossible d’aller à l’encontre du Parti que ce soit par la parole ou par la pensée, car le langage réduit ne le permet plus.
De surcroit, les individus ne peuvent plus vraiment ressentir de sentiments personnels, car le moyen de les exprimer a été supprimé.
Dans ce livre, Georges Orwell présente la façon dont notre pensée dépend de notre langage, et ce qu’il adviendrait si celui-ci était amputé. De la même manière, nous pouvons voir toute l’importance de la parole et des mots choisis. Ainsi nous pouvons nous questionner sur tout l’impact d’une traduction (dire quelque chose dans une autre langue, ce n’est pas dire quelque chose autrement, mais le dire différemment ) et sur le sens et aussi le message du livre